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Photo du rédacteurJean-Guy Gougeon

Les jeunes moins intéressés à faire carrière dans le secteur minier

2022.03.25 Environ 70 % des Canadiens nés au milieu des années 1990 ne sont pas intéressés à poursuivre une carrière dans les industries minières ou pétrolières et gazières révèle un nouveau sondage, basé sur 148 répondants de la «génération Z» provenant d'écoles et d'universités. C’est ce que rapporte le réseau Infomine-Mining.com, sous la signature de Naimul Karim.

L'étude mondiale de BDO, un groupe de conseil en comptabilité et en affaires, indique également que près de la moitié des organisations mondiales de ressources naturelles ont du mal à attirer et à retenir des professionnels en début de carrière, seulement un Canadien sur cinq envisageant une carrière dans l'industrie.

De plus, le rapport note que les entreprises canadiennes de ressources naturelles sont en retard sur leurs homologues mondiales en termes de priorité à la diversité et à l'inclusion, avec seulement 36 % des entreprises canadiennes ayant des programmes en place pour attirer une main-d'œuvre diversifiée, contre 55 % à l'échelle mondiale.

«Les résultats de l'enquête montrent qu'il y a à la fois des défis et des opportunités à relever pour attirer et retenir les jeunes talents dans les ressources naturelles au Canada», a déclaré Stephen Payne, responsable de l'énergie et des ressources naturelles chez BDO Canada, dans un communiqué de presse.

«Pour combler le manque de talents, les organisations de ressources naturelles devront non seulement s'aligner plus étroitement sur les objectifs ESG et de durabilité, mais également développer une feuille de route réalisable qui va au-delà de la conformité

L'industrie minière canadienne connaît une pénurie de main-d'œuvre. Les taux de postes vacants dans le secteur des mines, des carrières, du pétrole et du gaz au quatrième trimestre de l'année dernière ont connu une augmentation de 1,7 % sur une base annuelle, représentant plus de 7 500 postes vacants, selon les données de Statistique Canada.

Selon le Conseil des ressources humaines de l'industrie minière (CRHIM), à but non lucratif, il y aura un écart d'environ 80 000 à 120 000 travailleurs miniers d'ici 2030, obligeant les entreprises à faire face à la «demande de remplacement» alors même qu'elles doivent pourvoir de nouveaux postes.

Se référant aux conclusions de BDO selon lesquelles 67 % des répondants canadiens de la génération Z identifient l'objectif social comme un facteur important lors du choix de leur carrière et environ 50 % veulent faire partie d'une industrie qui a un impact positif sur le changement climatique.

L'exécutif du CRHIM a déclaré avoir pris un certain nombre de mesures pour améliorer la situation, notamment en finançant 1 500 placements dans l'industrie, en créant des programmes d'études pour attirer de nouveaux Canadiens et des femmes dans le secteur et en s'engageant avec les jeunes pour présenter des environnements de travail miniers modernes.

L'enquête mondiale, basée sur 757 réponses sur le secteur des ressources naturelles provenant de leaders de l'industrie et d'étudiants de cinq grands marchés, a identifié un «décalage entre ce que les leaders des ressources naturelles d'aujourd'hui pensent être important» et ce que la génération Z priorise.

Le rapport recommande aux entreprises de ressources naturelles de construire un récit ESG plus convaincant et de clarifier le rôle du secteur dans la transition énergétique. Il a également exhorté les chefs de file de l'industrie à présenter un plus large éventail de rôles pour dissiper la perception de la génération Z selon laquelle ces emplois signifient «un travail dangereux ou manuel sur site».

La recherche suggère également aux entreprises d'investir dans des programmes qui aident à créer un vivier de talents et dépendent également davantage de la technologie pour attirer de futurs employés.

Photo: Commerce Resources (1)


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