2022.04.12
La torontoise Labrador Uranium (LUR) a conclu un accord avec Red Cloud Securities Inc. pour agir en tant que chef de file et teneur de livre unique au nom d'un syndicat de preneurs fermes en vertu duquel ceux-ci ont convenu d'acheter pour la revente 5 000 000 d'unités accréditives de LUR à vendre à des acheteurs caritatifs dans le cadre d'un placement privé pour un produit brut de 7 000 000 $.
Le produit net de la vente des unités caritatives sera utilisé pour l'exploration des projets de LUR au Labrador, au Canada et pour les dépenses d'exploration au Canada. La clôture du placement est prévue le ou vers le 28 avril prochain.
Labrador Uranium est engagée dans l'exploration et le développement de projets d'uranium au Labrador. La société a acquis les projets Moran Lake et CMB couvrant plus de 139 000 hectares dans la ceinture minérale centrale (CMB) dans le centre du Labrador et le projet Notakwanon dans le nord du Labrador. Le projet du lac Moran, au nord de Happy Valley Goose Bay, qui contient des ressources minérales d'uranium historiques, et le projet CMB, situé à côté du gisement d'uranium Michelin de Paladin Energy, ont fait l'objet d'importants travaux d'exploration antérieurs avec de nombreuses cibles contenant de l'uranium, du cuivre et une minéralisation de type IOCG. Le projet Notakwanon est sous-exploré mais prêt à forer. Les trois projets devraient faire l'objet d'un programme d'exploration agressif en 2022.
Labrador Uranium travaille en partenariat avec Altius, une société basée à Terre-Neuve-et-Labrador, sur le projet Moran Lake, le projet Notakwanon dans le nord du Labrador et d'autres travaux dans la ceinture minérale centrale du Labrador. Altius est cette société terre-neuvienne qui a cédé il y a quelque dix ans, le gisement Kami à Alderon Iron Ore qui l’a perdu en raison de difficultés financières l’an dernier. Kami a été récupéré par Champion Iron, qui exploite la mine de fer du Lac Bloom.
L’uranium n’a pas eu la cote sur la Côte-Nord. Rappelons qu’il y a plus de dix ans, plusieurs marches de protestation à Sept-Îles ont réclamé le retrait du projet du Lac Kachiwiss par la vancouvéroise Terra Ventures, arguant la présence du radon dans l’uranium. La compagnie a par la suite abandonné son projet.
Photo: Labrador Uranium
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