2022.08.04
Baffinland Iron Mines va licencier 1 100 travailleurs à la mine de minerai de fer de Mary River en Terre de Baffin, rapporte le Canadian Mining Journal, sous la signature de Cecilia Jamasmie.
Baffinland Iron Mines, une coentreprise propriété d’ArcelorMittal et Nunavut Iron Mines, a envoyé des avis de licenciement à plus de 1 100 travailleurs de la mine de minerai de fer Mary River, dans le territoire canadien du Nunavut, alors que la demande de l'entreprise d'augmenter la production à 6 millions de tonnes jusqu'à la fin de l'année et une demande d'expansion n'ont pas encore reçu de réponse.
L'opération sur la pointe nord de l'île de Baffin a subi un coup dur en mai, après qu'une commission d'examen ait déconseillé une expansion pour des raisons environnementales.
Après quatre ans de consultations et de délibérations, la Commission du Nunavut chargée de l'examen des répercussions (CNER) a rejeté la demande de Baffinland de plus que doubler la production à 12 millions de tonnes par an, pour éventuellement atteindre 30 millions de tonnes par an.
Les travailleurs syndiqués de la mine ont demandé au gouvernement d'autoriser l'agrandissement, qui serait le seul moyen de sauver les emplois de milliers de personnes, dont beaucoup sont des employés Inuits.
«Pour un certain nombre de raisons, le processus réglementaire évolue plus lentement qu'il n'est nécessaire pour répondre aux exigences opérationnelles de Baffinland», a déclaré le directeur général Brian Penney dans une mise à jour au personnel cette semaine. Brian Penney est un ancien employé-cadre de la Compagnie minière IOC à Labrador City.
«La société se prépare à deux séries de résiliations qui prendront effet le 25 septembre et le 11 octobre si elle ne réussit pas à renouveler son permis», a ajouté Penney.
Le porte-parole de Baffinland, Peter Akman, a déclaré que les lettres avaient été envoyées aux employés le week-end dernier "par prudence" au cas où les opérations minières ne seraient pas approuvées au moment où elles atteindraient leur limite de production actuelle.
Il a ajouté que si l'entreprise n'avait pas de nouvelles des autorités bientôt, elle devrait suspendre ses opérations pour le reste de l'année. Il a noté que cela se produirait une fois que la mine atteindrait sa limite actuelle de 4,2 millions de tonnes d'extraction de minerai, ce qui est prévu d'ici la mi-septembre.
«Si nous recevons l'approbation de poursuivre l'exploitation minière à 6 millions de tonnes cette année comme nous l'espérons, nous annulerons les avis de résiliation», a déclaré Akman. Le porte-parole a noté que Baffinland espérait qu'un processus accéléré demandé par la CNER, que le ministre des Affaires du Nord a encouragé et a demandé qu'il soit conclu d'ici le 26 août, se traduira par une réponse positive à la demande de l'entreprise et empêchera ainsi les licenciements prévus.
La CNER évalue actuellement la demande de Baffinland de poursuivre l'extraction du minerai à un rythme similaire à celui des dernières années. Le ministre fédéral des Affaires du Nord, Dan Vandal, réfléchit à son tour à la recommandation de la CNER de ne pas autoriser l'agrandissement de la mine comme prévu.
Au total, Baffinland emploie plus de 2 500 personnes, y compris des entrepreneurs.
Photo: Baffinland Iron Mines [2
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À 4.2 millions de tonnes, ce n'est pas rentable. Le prix du fer est actuellement à $117.00/T US.
En baisse de 39% depuis 12 mois.