2021.11.18
Partenaire pendant dix ans de l’ottavienne Focus Graphite dans l’exploration de Kwyjibo, la Société québécoise d’exploration minière (SOQUEM) est devenue, à l’été 2020, seule propriétaire du gisement de terres rares Kwijibo, au nord-est de Sept-Îles. Celui-ci est susceptible de devenir un projet-vitrine. C’est ce que fait savoir la société gouvernementale sur son site web.
Le gîte minéralisé est situé à 125 km au nord-est de la ville de Sept-Îles et quelques kilomètres au nord du lac Manitou, en Minganie; et dans un territoire plus vaste que les Innus appellent Nitassinan, sur la Côte-Nord. Il est maintenant développé par SOQUEM.
Le projet Kwyjibo en est aux premières étapes de planification et de conception en vue de son développement. Diverses études et la réalisation de travaux d’exploration et de mise en valeur sont encore requises au cours des prochaines années.
À terme, le projet pourrait se traduire par l’aménagement d’une mine souterraine et d’un concentrateur sur le site d’exploitation, ainsi que d’une usine de traitement et d’extraction des terres rares à l’extérieur de celui-ci.
Avec Kwyjibo, SOQUEM désire, concevoir un projet responsable et innovant et, dans ce contexte, voit l’occasion de s’inspirer des meilleures pratiques en matière de développement minier durable.
Le projet Kwyjibo est au tout début de sa phase de mise en valeur et plusieurs étapes restent à franchir, dont les études de préfaisabilité et de faisabilité, en plus des études d’impacts sur l’environnement.
Au cœur de la stratégie de SOQUEM relativement au développement de Kwyjibo se trouve l’intention de réaliser un projet-vitrine inspiré des meilleures approches d’interaction avec le milieu et de développement local, notamment basé sur la recherche des meilleures pratiques et solutions technologiques.
Sensible à ses responsabilités sociales, environnementales et économiques, SOQUEM se donne par ailleurs pour mandat de rendre le projet Kwyjibo viable sur tous ces plans. Sept principes découlent de cette vision. Ils s'inspirent de cadres de référence reconnus tant au niveau national qu’international en matière de développement durable: maintien d’un milieu de vie de qualité, sain et sécuritaire pour la population; prise en compte des intérêts, des valeurs et des préoccupations des communautés autochtones concernées par le projet; contribution au développement du capital humain et du savoir au sein des communautés autochtones et locales; contribution à l’essor économique et social des collectivités d’accueil du projet; pérennité du projet et innovation industrielle; gouvernance participative et éthique des affaires exemplaire; et gestion environnementale proactive.
L’intégration de ces principes pour guider les paramètres de planification et de conception du projet Kwyjibo est importante en vue de contribuer à sa faisabilité. SOQUEM entend définir les moyens d’action concrets pour mettre ces principes en application.
Ceci permettra, à travers la construction d’une feuille de route de développement durable, d’adapter et de bonifier les pratiques en fonction des préoccupations du milieu et des meilleures solutions concertées, et ce, aux différentes étapes du projet.
D’une superficie de 6 278 hectares, Kwyjibo est située au nord du Lac Manitou et environ 25 kilomètres à l’est du chemin de fer QNS&L à la hauteur de la station Canatiche. Photo: Kwyjibo (7)
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