2021.05.20
Compte tenu du fait qu’il reste très peu de gisements miniers faciles à découvrir il est important de recourir à un nouveau style de recherche pour faciliter l’exploration et le développement de nouvelles mines. Il faut recourir à de nouvelles méthodes pour identifier les cibles les plus propices à explorer, a fait savoir le président et chef de l’exécutif de la minière Osisko, Sean Roosen, dans une entrevue au Northern Miner.
Une opinion que partage totalement Dean Journeaux. Ce dernier a fondé il y a plus de quinze ans la société New Millennium Iron (NML) avec Robert Martin, un ancien vice-président exécutif de la Compagnie minière IOC. NML nourrit deux projets de développement de taconite - LabMag et Kémag - près de Schefferville, estimés à 5 milliards $ chacun.
«Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas réussi le développement des taconites, même si la qualité des dépôts est de classe mondiale; et ce, parce que les risques sont élevés, dans un climat incertain, pour un énorme investissement. Ils seront éventuellement développés» dit Dean Journeaux. Fin septembre dernier, New Millennium est passée sous le contrôle d’Abaxx Technologies.
Reconnu comme une sommité dans l’industrie du fer, Dean Journeaux assume qu’il faut utiliser de nouvelles méthodes pour identifier les cibles à explorer. Alors, la recherche est nécessaire pour améliorer les possibilités de succès.
Dean Journeaux assume: «L’ère de la découverte des dépôts miniers par un prospecteur à pied est devenue plutôt rare. Étant donné que les résultats d’anciens explorateurs sont aisés à retrouver dans les bases de données des gouvernements, il s’agit maintenant d’analyser ces montagnes d’informations. C’est très prometteur grâce aux nouveaux logiciels avec intelligence artificielle, développés et constamment améliorés par les chercheurs, géologues, géomaticiens, et les informaticiens».
«Avec les nouvelles lois et la règlementation récemment établies par les gouvernements, les activités des différents groupes locaux et internationaux, les coûts élevés de conception et de construction, les difficultés à financer les nouveaux projets, font que la mise en valeur d’un projet minier peut prendre quinze ans. D’autant plus que le coût de la vie et la consommation augmente sans cesse».
Dean Journeaux reconnait que les minéraux sont à la base de la vie depuis toujours: «Sans minéraux, il n’y a pas de vie sur la planète, ni plantes, ni base de la nourriture, sans parler du téléphone intelligent. Il s’agit de trouver des moyens plus efficaces pour combler le désir de tous les partenaires. Est-ce que nous sommes assez sages pour ce défi? Je crois que oui, avec la compréhension de tous et un effort assidu. Sinon, la vie deviendra de plus en plus difficile. Sans espoir, il n’y a rien». Photo: New Millenium Timmins 7
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