2022.02.02
La Chine, suivie du Canada, a fourni le plus grand nombre de produits minéraux non combustibles aux États-Unis en 2021. C’est ce que rapporte le réseau de nouvelles Kitco, sous la signature de Vladimir Basov. Et la Côte-Nord recèle quantité de minéraux nécessaires à nos voisins du sud, à commencer par le minerai de fer.
Selon le rapport de l'US Geological Survey (USGS), les pays qui étaient les principales sources de produits minéraux importés aux États-Unis avec une dépendance nette à l'importation supérieure à 50 % étaient: la Chine, 25 produits minéraux; Canada, 16 produits minéraux; Allemagne, 11 matières premières minérales; Afrique du Sud, 10 matières premières minérales; et le Brésil et le Mexique, 9 produits minéraux chacun.
L'USGS a fait savoir qu'en 2021, les importations représentaient plus de la moitié de la consommation apparente des États-Unis pour 47 produits minéraux non combustibles, et que les États-Unis dépendaient à 100 % des importations nettes pour 17 d'entre eux.
En 2021, la Chine a fourni aux États-Unis les matières premières minérales suivantes: composés de terres rares et métaux (y compris les lanthanides), graphite, gallium, indium, tantale, yttrium, bismuth, antimoine, germanium, iode, tungstène, composés de magnésium, diamants industriels, barytine et autres.
Bien qu’encore à l’étape de l’exploration, la Côte-Nord recèle quantité de terres rares, notamment au nord de Sept-Îles, alors que la Soquem (Société québécoise d’exploration minière) explore le site Kwyjibo, quelque 125 kilomètres au nord-est de Sept-Îles. La région de Strange Lake, quelque 230 kilomètres au nord-est de Schefferville, abrite aussi plusieurs minéraux énumérés au paragraphe précédent. Et la vancouvéroise Commerce Resources explore les terres rares sur sa propriété Ashram, au nord-ouest de Schefferville.
Photo: Kwyjibo (SOQUEM)
Commentaires