2021.03.06 «Les événements récents et les audiences publiques sur l'expansion proposée par Baffinland du projet Mary River offrent une occasion importante d'examiner l'expansion. Nous comprenons que certaines personnes peuvent l'appuyer, d'autres non, et que d'autres ne sont pas certains ou ont des questions», soutient Brian Penney, président -directeur général de Baffinland Iron Mines, une co-propriété d’ArcelorMittal et de Nunavut Iron Mines qui exploite la mine de Mary River sur l’île de Baffin.
Brian Penney n’est pas un inconnu sur le Côte-Nord et au Labrador; en poste chez Baffinland depuis février 2016, il a antérieurement été chef des opérations chez Alderon Iron Ore; et pendant dix ans cadre dirigeant à la Compagnie minière IOC, de 2001 à 2011.
Le projet Mary River est actuellement autorisé à extraire et à expédier jusqu'à 6 millions de tonnes de minerai de fer par an vers les marchés internationaux à partir du site portuaire de Milne Inlet. Pour être compétitif sur les marchés internationaux du minerai de fer, Baffinland a entamé le processus d'approbation pour étendre les opérations du projet. Le projet d'expansion de la phase 2 proposé comprendrait la construction d'une voie ferrée entre le site minier Mary River et le site portuaire, l'ajout d'un deuxième quai de minerai au port et l'augmentation de la production à 12 millions de tonnes l’an le long du corridor de transport nordique
Dans une communication rendue publique il y a quelques jours, Monsieur Penney estime important que tout le monde ait accès à des informations exactes. «Au cours des six dernières années, nous avons eu un dialogue constant avec les hameaux, les organisations de chasseurs et de trappeurs, la Qikiqtani Inuit Association (QIA) et les organismes de réglementation à tous les niveaux par le biais de consultations, de réunions techniques, de tables rondes communautaires et d'autres réunions formelles et informelles qui sont ouverts au public. De nombreux documents écrits ont également été déposés au cours de ce processus d'évaluation. Nos plans ont été examinés de près par toutes les parties et nous avons apporté des changements en fonction de cette contribution, qui comprend la rétroaction directe des Inuits».
Le PDG assume que la société est l'une des exploitations de minerai de fer les plus durables au monde sur le plan environnemental - elle produit très peu de stériles et aucun produit chimique ni eau n'est utilisé pour le traitement. Nous améliorerons cette solide performance avec la phase 2, où nous visons à établir de nouvelles références dans l'industrie minière.
«Nous reconnaissons l'importance du troupeau de caribous du nord de l'île de Baffin et travaillerons avec les Inuits pour protéger cette précieuse ressource. Nous prenons un certain nombre de mesures dans le cadre des plans d'expansion, dont beaucoup sont le résultat direct de l'engagement des Inuits, comme la fourniture de passages inférieurs pour le caribou et la conception de remblais ferroviaires pour soutenir le passage des caribous».
Brian Penney signale que l'Accord sur la certitude des Inuits (ICA), signé en 2020, élargit le rôle des Inuits dans la surveillance et l'examen des opérations. Ceux-ci superviseront de nombreuses formes de surveillance dans le cadre du Plan d'intendance des Inuits, qui comprendra la surveillance des changements dans la culture, les ressources, l'utilisation des terres et le bien-être social. Cette surveillance sera directement liée à un plan de gestion qui permettra aux Inuits d'identifier des mesures préventives supplémentaires pour protéger l'environnement si les impacts sont plus importants que prévu.
Baffinland est le plus grand employeur du secteur privé dans le Qikiqtani et a contribué directement et indirectement 1,68 milliard de dollars aux entreprises et aux communautés inuites depuis 2015. Avec la phase 2, Baffinland devrait contribuer encore plus au cours de la durée de vie de la mine: 4,5 milliards de dollars aux organisations gouvernementales et inuites, y compris environ 1 milliard de dollars à la QIA, 1,4 milliard de dollars à Nunavut Tunngavik Incorporated, 679 millions de dollars au gouvernement du Nunavut et 1,5 milliard de dollars au gouvernement du Canada.
Monsieur Penney ajoute que Baffinland dépensera également jusqu'à 15 millions de dollars pour construire ou améliorer des garderies à Pond Inlet, Arctic Bay, Clyde River, Igloolik et Sanirajak. «Nous appuierons également une subvention pour la garde d'enfants pour les employés inuits de Baffinland qui résident au Nunavut, une étude sur les aliments traditionnels de Pond Inlet, les organisations de chasseurs et de trappeurs, et nous effectuerons des paiements d'étape à QIA totalisant 45 millions de dollars au cours des cinq premières années de la phase 2. Les redevances versées à l'AQI passeront de 1,19 % à 3 %, dont une partie sera fournie par l'AQI aux communautés du nord de Baffin par le biais des avantages directs communautaires», fait savoir monsieur Penney.
Le numéro un de Baffinland signale enfin que la minière vise à établir de nouvelles normes dans l'industrie minière canadienne pour la surveillance communautaire et le partage des avantages. «Notre plan reflète des années d'engagement entre Baffinland, les Inuits et tous les paliers de gouvernement. Baffinland travaillera avec toutes les parties pour apporter des contributions positives pour les années à venir, tout en protégeant et en respectant l'environnement».
Photo: Baffinland Iron Mines
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