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Photo du rédacteurJean-Guy Gougeon

Moins d’argent dans les mines

2020.11.26 En 2019, les dépenses d’investissement dans le secteur minier québécois ont reculé de 8,5 %, pour se fixer à 2 978 M $. Selon les intentions exprimées par les entreprises, en 2020, ces dépenses devraient encore baisser de 2,4 %, pour s’établir à 2 907 M $.

Ces résultats proviennent du Recensement annuel sur l’investissement minier, dont les plus récentes données sont publiées sur le site Web de l’Institut de la statistique du Québec. Le bulletin Mines en chiffres – L’Investissement minier au Québec en 2019 est également disponible.

Les dépenses engagées pour les complexes miniers ont fléchi de 8,0 % en 2019, pour se fixer à 2 475 M $. Elles comprennent: 755 M $ de dépenses en travaux d’aménagement de complexes miniers (-18,5 % par rapport à 2018); 1 040 M $ de dépenses d’immobilisation (+ 0,7 %); 680 M $ de dépenses de réparation et d’entretien des constructions non résidentielles, de la machinerie et de l’équipement (- 7,1 %). En 2020, les dépenses engagées pour les complexes miniers devraient diminuer de 6,3 %, pour s’établir à 2 318 M $.

Les dépenses en travaux d’exploration et de mise en valeur de gîtes minéraux ont subi une baisse de 10,9 % en 2019 et se sont chiffrés à 503 M $. En 2020, ces dépenses devraient par contre progresser de 17,0 %, pour s’établir à 589 M $.

Les métaux précieux, principalement l’or, demeurent les substances les plus recherchées au Québec. En 2019, ils représentaient 70,3 % des frais en travaux d’exploration et de mise en valeur, pour un total de 354 M $. Les substances en lien avec les nouvelles technologies, tels le graphite, le lithium et les terres rares, arrivent en deuxième position (13,1 % pour 66 M $), et sont suivies de près par les métaux usuels (13,0 % pour 65 M $). Le fer, le titane et le vanadium comptaient, quant à eux, pour 1,9 % (9 M $) de ces dépenses.

Des sociétés junior d’exploration sont à l’œuvre sur la Côte-Nord: à Fermont et Schefferville pour l’or; le long du chemin de fer QNS&L (Propriété Kwyjibo), de même qu’à Strange Lake et Ashram, au nord-est et nord-ouest de Schefferville pour les terres rares. En Minganie pour le titane. Le graphite est aussi exploré au nord de Baie-Comeau (Lac Guérêt).

Les trois principales régions minières du Québec, soit le Nord-du-Québec (1 325 M $), l’Abitibi-Témiscamingue (933 M $) et la Côte-Nord (543 M $), se partagent 94,0 % des investissements faits dans le secteur minier au Québec en 2019.

Dans la région du Nord-du-Québec, les investissements miniers ont augmenté de 1,5 % en 2019. Par contre, les investissements ont diminué pour les régions de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Côte-Nord, où les baisses respectives ont été de 21,6 % et de 9,9 %.

L’Institut de la statistique du Québec produit, analyse et diffuse des informations statistiques officielles, objectives et de qualité sur différents aspects de la société québécoise. Il est le responsable de la réalisation de toutes les enquêtes statistiques d’intérêt général. La pertinence de ses travaux en fait un allié stratégique pour les décideurs et tous ceux qui désirent en connaître davantage sur le Québec. Photo: Mine Lac Tio


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