Murchison nourrit des projets miniers dans Manicouagan

2025.10.03

L’ontarienne Murchison Minerals nourrit des projets miniers dans Manicouagan, non loin de l’ancienne ville minière de Gagnon.

HPM est un projet de sulfures magmatiques à haute teneur en nickel situé dans la région de Manicouagan. La teneur en nickel-cuivre-cobalt, ainsi que de nombreux autres indices de sulf au Québec. Le projet abrite la zone Barre de Fer (BDF) à hautes teneurs nickélifères.

La société a identifié deux axes minéralisés distincts (BDF et PYC) s'étendant sur plusieurs kilomètres et affichant des indices de nickel en surface. De plus, Murchison a également identifié un nombre important d'anomalies électromagnétiques (EM) dans la zone du projet, qui demeurent inexplorées. La minéralisation en nickel a été découverte pour la première fois sur la propriété HPM par Falcon Bridge à la fin des années 1990. Les récents travaux réalisés par Murchison Minerals démontrent le potentiel du projet HPM comme district nickélifère émergent, situé dans une juridiction stable dotée d'infrastructures de pointe.

La route 389 passe à l'ouest du site et le projet se situe dans une zone de projet adjacente à une juridiction minière de fer prolifique. Les claims de Murchison couvrent 648 km2 de géologie prospective.  À la présidence de Murchison, l’homme d’affaires Jean-Charles Potvin, qui a déjà dirigé la société Tiomin, laquelle nourrissait il y a 30 ans un projet de rutile à Nutashkuan. Un désaccord avec le Conseil des Montagnais a mis fin au projet et la minière a mis le cap sur le Kenya en Afrique.

Une excellente infrastructure avec une ligne ferroviaire existante et entretenue traversant le site du projet avec un accès direct à deux ports en eau profonde, à Sept-Îles et Port-Cartier. La centrale hydroélectrique Hart-Jaune de 51 MW est située à environ 30 km du site avec une ligne électrique qui traverse la zone de concession. La centrale a alimenté durant longtemps la défunte ville minière de Gagnon. Les claims de Murchison couvrent 648 km2 de géologie prospective.

Photo : La centrale Hart Jaune