2020.08.09 New Millennium Iron (NML), cette société minière junior fondée il y a plus de quinze ans par Robert Martin, un ex-vice-président exécutif de la Compagnie minière IOC, Dean Journeaux et autres, se sépare du géant minier indien Tata Steel. New Millennium poursuivra seule ses efforts pour développer à Schefferville son projet minier Taconite, depuis ses dépôts LabMag (au Labrador) et KéMag, en terre québécoise: un projet estimé à plus de 5 milliards $.
New Millennium s’était associée il y a une dizaine d’années avec Tata Steel pour former la coentreprise Tata Steel Minerals Canada (TSMC) pour exploiter les anciennes mines de fer de IOC à Schefferville, fermés depuis 1982.
Aux termes d’une convention datée du 5 août 2020 New Millennium et le groupe de Tata Steel ont convenu de réaliser les étapes à franchir pour concrétiser la réorganisation.
NML conservera sa participation dans les propriétés de Taconite LabMag et KéMag et une filiale du groupe Tata Steel, TSGMH, se verra accorder une redevance sur le revenu brut de 1 % sur les propriétés de taconite, qui pourrait être réduite à une redevance sur le revenu brut de 0,5 % au paiement en espèces d’un montant convenu à TSGMH.
Après la réalisation de la réorganisation, les activités et les actifs de NML seront composés de ses participations dans les propriétés de taconite, d’autres concessions de minerai de fer et d’environ 11 M $ en trésorerie, équivalents de trésorerie et titres négociables. New Millennium a l’intention de continuer de profiter d’occasions pour réaffecter ses ressources financières dans une entreprise extérieure au secteur minier tout en maximisant la valeur de ses actifs de minerai de fer.
Le conseil d’administration de NML prévoit tenir ses actionnaires informés de ces initiatives à mesure que ces occasions évoluent.
Les actionnaires de New Millennium seront invités à approuver cette entente au cours d’une assemblée prévue cet automne, vraisemblablement en septembre.
Le projet Taconite rappelons-le, consiste en la production de taconite, un minerai de fer de haute qualité, depuis les gisements KéMag et LabMag à l’ouest de Schefferville; il implique aussi la construction d’infrastructures minières dans cette municipalité nordique, notamment un concentrateur; puis le transport du minerai via un ferroduc d’environ 700 kilomètres via Fermont jusqu’à Pointe-Noire, où devrait être érigée une usine de bouletage. Une alternative est de rejoindre la mine en prolongeant le chemin de fer Tshiuetin à partir de Schefferville pour se rendre à Pointe Noire. Photo: New Millenium (chargement)
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