2021.10.02
Le programme de forage au diamant de 3 000 mètres de la phase 1 à Courcy, qui doit débuter le ou vers le 5 octobre 2021, ciblera des zones aurifères au cœur d'une faille de chevauchement plissée exposant des formations de grenat et de fer riches en sulfures fortement déformées et métamorphisées et amphibolites au point charnière d'une grande antiforme. C’est ce que fait savoir la québécoise Stelmine Canada qui détient la propriété aurifère Courcy, à l’est de Fermont.
La minéralisation aurifère observée dans la zone 1 semble à faible pendage et est associée à une zone de faille de 21 km de longue découverte par les géologues de Stelmine qui ont suivi les travaux historiques limités de SOQUEM effectués il y a plus d'une décennie.
SOQUEM n'a foré que huit trous, peu profonds, à Courcy totalisant moins de 800 mètres, tous dans la «Zone 1», et le dernier trou a retourné l'interception très significative de 42 mètres avec les données de carottes examinées par les géologues de Stelmine. Au cours des trois dernières années, une cartographie géologique et structurelle approfondie de la région par l'équipe de Stelmine a produit un modèle géologique robuste pour Courcy.
À environ 2,4 km au sud du trou de découverte de SOQUEM en 2006, l'échantillonnage en enregistrement historique a retourné des valeurs aurifères sur 167 grammes par tonne d’or (g/t Au) 0,5 mètre dans l'une des nombreuses zones prometteuses déjà délimitées à Courcy, la zone 4. L'exploration intensive de cette zone par Stelmine confirme le potentiel aurifère avec la découverte de nouveaux indices.
Courcy se trouve à l'extrémité est, sous-explorée du bassin méta sédimentaire d'Opinaca, long de 600 km, qui abrite également la mine Éléonore de Newmont, du côté ouest du territoire de la Baie James. L’ensemble des terrains de Stelmine dans le district de Caniapiscau (Courcy, Mercator plus trois autres propriétés) couvre maintenant plus de 800 km 2.
Photo: Stelmine (Courcy)
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