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Photo du rédacteurJean-Guy Gougeon

Un projet de 13 milliards $ est abandonné

2020.03.12 - Presque quatre ans après avoir fusionné avec la torontoise Adriana Resources, Sprott Resources Holdings abandonne son projet d’une mine de fer au Lac Otelnuk, 170 kilomètres au nord de Schefferville. Projet initialement amorcé par Adriana.

Dans une communication publique émise récemment, Sprott Resources Holdings (SRH) dit «prendre des mesures pour dénouer la coentreprise Lac Otelnuk et retourner aux partenaires le capital qu’ils ont investi» dans ce projet initialement estimé à 13 milliards $

Adriana Resources Inc. (devenue Sprott Resources) détient 40 % du projet de minerai de fer de Lac Otelnuk alors que son partenaire dans la co-entreprise Lac Otelnuk Mining (LOM) est la chinoise Wuhan Iron & Steel (WISCO) qui détient 60 %.

Sprott Resources Holdings a formé en 2019 un comité pour étudier ses investissements dans divers projets, notamment le projet Otelnuk (LOM). Avec le résultat annoncé par SRH en ce qui a trait à Otelnuk.

En janvier 2011, WISCO et Adriana ont scellé un partenariat pour développer le projet Otelnuk. Le géant chinois s’est engagé à investir 120 millions $ contre une participation de 60 % du projet, Adriana détenant le reste. Wisco espérait construire avant 2016 un complexe minier comportant notamment la construction d’un concentrateur, d’une usine de bouletage sur les lieux mêmes du projet Otelnuk. Était aussi prévu un tracé ferroviaire de 815 kilomètres vers le sud et le port de Sept-Îles. Le chemin de fer devait coûter au bas mot 2,6 milliards $, l’usine de bouletage 4,3 milliards $, le concentrateur 2,4 milliards $, selon les estimés d’Adriana. Le géant chinois s’était engagé à fournir au moins 70 % du financement requis pour le complexe minier. Photo: Adriana (Otelnuk)


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