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Photo du rédacteurJean-Guy Gougeon

Acier vert à Sept-Îles, hydrogène vert au Labrador?

2023.02.13

Alors qu’une entreprise suédoise soutenue par de riches familles européennes étudie la possibilité d’installer au Québec une usine d’acier «vert», un projet milliardaire qui pourrait créer plus de 1000 emplois, révélait samedi le Journal de Montréal, des chercheurs ont réussi à scinder l'eau de mer sans prétraitement pour produire de l'hydrogène vert .Et d’autre part, une société minière australienne lorgne l’hydrogène vert du Labrador.

«Nous avons divisé l'eau de mer naturelle en oxygène et hydrogène avec une efficacité de près de 100 %, pour produire de l'hydrogène vert par électrolyse, en utilisant un catalyseur non précieux et bon marché dans un électrolyseur commercial», a déclaré Shizhang Qiao, qui a dirigé la recherche à l'Université d'Adélaïde en Australie. Dans un article publié dans la revue Nature Energy, Qiao et ses co-auteurs ont expliqué qu'ils utilisaient de l'oxyde de cobalt avec de l'oxyde de chrome à sa surface comme catalyseur.

Selon les scientifiques, les performances d'un électrolyseur commercial avec les catalyseurs fonctionnant dans l'eau de mer sont proches des performances des catalyseurs platine/iridium fonctionnant dans une charge d'eau déminéralisée hautement purifiée.

Acier vert

Fondée en 2020, H2 Green Steel a recueilli jusqu’ici près de 500 millions $ auprès de nombreux investisseurs, dont les puissantes familles Wallenberg (Ericsson), Agnelli (automobile), Maersk (transport) et Ek (Spotify) ainsi que Volkswagen, Mercedes-Benz et la fondation IMAS (Ikea), révélait le quotidien montréalais.

Le mois dernier, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, a rencontré des représentants de H2 à Davos, en Suisse, dans le cadre du Forum économique mondial.

Puis, la semaine dernière, le PDG de H2 Green Steel, Henrik Henriksson, était de passage à Sept-Îles pour rencontrer des décideurs locaux et des membres des Premières Nations.

Hydrogène vert

D’autre part, en octobre 2021, une entreprise australienne examinant la faisabilité de développer Gull Island au Labrador en tant que projet d'hydrogène vert, a signé un protocole d'entente (PE) avec la nation innue.

Fortescue Future Industries (FFI), une filiale de Fortescue Metals Group, le quatrième producteur mondial de minerai de fer, avait communiqué son intérêt pour la ressource hydroélectrique au gouvernement provincial depuis avril 2020. Depuis, l'entreprise a eu quelques rencontres avec le ministère terre-neuvien-labradorien de l'Industrie, de l'Énergie et de la Technologie (IET), Nalcor et NL Hydro.

Des représentants de l'entreprise se sont rendus au Labrador en octobre 2021 pour visiter Gull Island et Muskrat Falls et c'est au cours de cette visite qu'ils ont rencontré la Nation Innu, le gouvernement autochtone du Labrador propriétaire du site, et ont signé le protocole d'entente.

Photo: Acier vert [Source: Les Échos]


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